Surmonter ou succomber, that is the question !

Surmonter ou succomber, that is the question ! *

Il y a des faits

et des vérités incontournables.

L’année se termine dans un climat de crise

et ce ne sera pas le changement de date qui

suffira à changer le cours des choses.

Ce court article a pour but de trouver dans la

parole de Dieu matière à encouragement,

 car nous savons qu’Il y aura d’autres moments difficiles comme il y en a eu dans le passé.

L’important est de trouver dans le Seigneur la

force de ne pas y voir des occasions de chute.

En effet, le croyant le plus fidèle reste un être

humain et il a le droit de défaillir sous les

coups de l’adversité. L’important pour lui sera

de trouver dans le Seigneur les ressources lui

permettant de se relever et de faire face.

1 Pierre 4/1 :

Ainsi donc, Christ ayant souffert dans la

chair, vous aussi armez-vous de la même

pensée. Car celui qui a souffert dans la chair

en a fini avec le péché.

Proverbes 24/16 :

même si le juste tombe sept fois, il se

relèvera, alors que les méchants s’effondrent

dans le malheur.

Tenir ferme après avoir tout surmonté est

important car, après des temps difficiles,

arrive la tentation du relâchement et de la

décompression. Il s’agit de rester concentré. 

* Plusieurs évidences.

Éphésiens 6/13 :

C’est pourquoi, prenez

toutes les armes de Dieu, afin de pouvoir

résister dans le mauvais jour et tenir ferme

après avoir tout surmonté.

« Voilà pourquoi il vous faut endosser toute

l’armure divine, afin de pouvoir tenir bon au

mauvais jour et faire usage de tout

l’équipement que Dieu vous offre et faire tout

ce qui vous est possible, si vous voulez

repousser les attaques, remporter la victoire

sur tous les ennemis et rester maîtres de la

place. » (Parole vivante)

* Pour parvenir à la foi,

il est des choses à surmonter.

 

Ces obstacles sont différents et ils varient

selon les personnes. Citons-en quelques-uns

: l’orgueil, la propre justice, les a priori,

l’amour du péché, la religion, la peur d’être

critiqué, le renoncement aux passions et aux

situations qui ne sont pas selon la volonté de

Dieu, la peur et le refus de devoir se

repentir…

* Certains jours doivent être

qualifiés de «mauvais ».

Cet adjectif veut dire en grec : rempli de

contrariétés, de privations, qui presse et

harasse par le labeur, apportant des

difficultés et des périls. Il suggère la pensée

d’un temps plein de périls pour la foi

chrétienne et la constance, causant peine et

difficultés avec une nuance de méchanceté.

Ces difficultés ne sont en général pas

choisies par ceux qui les subissent, mais elles

leur sont imposées.

Personne, par exemple, ne choisit de tomber

malade, que ce soit physiquement ou

mentalement, d’où l’importance de ne juger

et de ne condamner personne à ces propos.

 

* Il faut être capable d’être en mesure de

pouvoir résister et de tenir quand on a tout

surmonté.

Il ne s’agit pas de se reposer après avoir

remporté certaines victoires, mais il faut

continuer de veiller et de combattre.

* Il y a des armes qui permettent de pouvoir tenir ferme.

Ce sont les armes de Dieu qui constituent

l’équipement approprié.

Éphésiens 6/13 :

C’est pourquoi prenez l’armure complète de

Dieu, afin que, au mauvais jour, vous puissiez

résister, et, après avoir tout surmonté, tenir

ferme. Tenez donc ferme, ayant ceint vos

reins de la vérité, et ayant revêtu la cuirasse

de la justice, et ayant chaussé vos pieds de la

préparation de l’évangile de paix ; par-dessus

tout, prenant le bouclier de la foi par lequel

vous pourrez éteindre tous les dards

enflammés du méchant.

Prenez aussi le casque du salut, et l’épée de

l’Esprit, qui est la parole de Dieu ; priant par

toutes sortes de prières et de supplications,

en tout temps, par l’Esprit, et veillant à cela

avec toute persévérance et des supplications

pour tous les saints… (Bible Darby).


L’armure complète de Dieu est la panoplie du

chrétien et l’ensemble des grâces accordées

en Jésus-Christ.

Pasteur Daniel Hébert

Un dilemme incontournable.

Ce dilemme est exprimé par le titre de ce message:

 « Surmonter ou succomber ! »

* Surmonter.

Surmonter, ce n’est pas ignorer, faire comme

si la difficulté n’existait pas, la nier ou la fuir.

C’est y faire face et l’assumer avec courage.

C’est « monter sur elle », donc prendre de la

hauteur et non simplement du recul.

C’est la franchir, comme cela se dit à propos

d’un obstacle et la vaincre par un effort

volontaire.

À ces définitions du dictionnaire, il convient

d’ajouter que c’est la grâce de Dieu qui

permet ce genre de victoire. La volonté a un

rôle à jouer, mais, n’étant pas suffisante, il

faut des ressources d’une autre nature,

sinon, bien des problèmes seront

insurmontables.

Ceci est d’autant plus important que des

tentations spécifiques s’attachent à des

situations de souffrance.

1 Pierre 4/1:

Ainsi donc, Christ ayant

souffert dans la chair, vous aussi armez-vous

de la même pensée.

Hébreux 2/18 : car, ayant été tenté lui-même

dans ce qu’il a souffert, il peut secourir ceux

qui sont tentés.

Le summum de la victoire qui consiste à

surmonter les épreuves est exprimé dans les

paroles suivantes :

Mais dans toutes ces choses

nous sommes plus que vainqueurs par celui

qui nous a aimés.

Etre vainqueurs en ne permettant pas à

l’épreuve de nous séparer de Dieu et en

gardant la foi malgré tout est déjà une

victoire importante.

Quant à « être plus que vainqueurs » c’est un

objectif qui est à classer parmi les choses qui

sont au-delà de ce que nous pensons et

imaginons » (Ephésiens 3/20).

Cela ne peut s’effectuer que par la puissance

qui agit en nous et se concrétise par

l’enrichissement que l’épreuve produit.

1 Pierre 1/6 :

 C’est là ce qui fait votre joie,

quoique maintenant, puisqu’il le faut, vous

soyez attristés pour un peu de temps par

diverses épreuves, afin que l’épreuve de

votre foi, plus précieuse que l’or périssable

qui cependant est éprouvé par le feu, ait pour

résultat la louange, la gloire et l’honneur,

lorsque Jésus-Christ apparaîtra,

* Succomber.

C’est être vaincu dans une lutte, capituler et

céder à la pression exercée, fléchir et ployer

sous elle. C’est aussi mourir.

Job 19/10 : Voilà que je succombe…

(traduction Synodale).

L’éventualité de succomber menace tout homme.

2 Samuel 1/19 :

L’élite d’Israël a succombé

sur tes collines ! Comment des héros sont-ils

tombés ?

2 Samuel 1/25 :

Comment des héros sont-ils tombés au milieu

du combat ? Comment Jonathan a-t-il

succombé sur tes collines ?

Ésaïe 3/25 :

Tes hommes tomberont (succomberont) sous

le glaive, et tes héros dans le combat.
La possibilité de succomber est envisagée par

le Seigneur lui-même, quand viendra la fin et

à cause de la fragilité de certaines

conversions.

Matthieu 24/7 :

Une nation s’élèvera contre une nation, et un

royaume contre un royaume, et il y aura, en

divers lieux, des famines et des

tremblements de terre.

Tout cela ne sera que le commencement des

douleurs.

Alors on vous livrera aux tourments,

et l’on vous fera mourir ;

et vous serez haïs de toutes les nations, 

à cause de  mon nom.

-

Alors aussi plusieurs succomberont, et ils se

trahiront, se haïront les uns les autres.

Plusieurs faux prophètes s’élèveront, et ils

séduiront beaucoup de gens. Et, parce que

l’iniquité se sera accrue, la charité du plus grand nombre se refroidira.

« Et en raison des progrès de l’iniquité

l’amour du plus grand nombre se refroidira »  

Luc 8/13 :

Ceux qui sont sur le roc, ce sont

ceux qui, lorsqu’ils entendent la parole, la

reçoivent avec joie ; mais ils n’ont point de

racine, ils croient pour un temps, et ils

succombent au moment de la tentation.

Il avait averti ses disciples à ce propos avant

d’être arrêté.

Matthieu 26/31 :

Alors Jésus leur dit : "Vous tous, vous allez

succomber à cause de moi, cette nuit même.

Il est écrit en effet : Je frapperai le pasteur,

et les brebis du troupeau seront dispersées.

(Bible de Jérusalem)

* Une alternative incontournable.

Même si le verdict semble sévère, il n’en est

pas moins réel. Ce que nous n’arriverions pas

à surmonter nous conduira inexorablement à

succomber.

En d’autres termes, 

il faut surmonter sous peine d’être surmonté.

Il s’agit donc de ne pas succomber au péché,

à la tentation, à la pression de divers besoins

que nous allons envisager plus loin.

* Un principe de victoireincontournable.

Romains 12/21 :

Ne te laisse pas vaincre par le mal, mais

surmonte le mal par le bien. « Ne laissez

jamais les rênes de votre conduite entre les

mains du mal ; au contraire, prenez

l’offensive et triomphez de lui par le bien. »

(Parole vivante)

Le mal est une réalité qui fait partie de la vie

sous plusieurs formes. Cela va depuis la

douleur ressentie et qui « fait mal » jusqu’au

péché qui est la « pratique de ce qui est mal

» et « de ce qui fait du mal ».

Le bien se définit par opposition à ce que

nous venons de dire à propos du mal. 

* La volonté de Dieu pour chacun.

1 Corinthiens 6/12 :

Tout m’est permis, mais tout n’est pas utile ;

tout m’est permis, mais je ne me laisserai

asservir par quoi que ce soit.

1 Corinthiens 10/23 :

Tout est permis, mais tout n’est pas utile ;

tout est permis, mais tout n’édifie pas.

Les principes énoncés ici s’appliquent à

beaucoup de domaines et ils ont bien des

sphères d’application.

Qu’il me soit permis de présenter à chacun

mes vœux et l’assurance de mes prières pour

une année bénie avec son secours.

Une bonne année nous sera assurée dans la

mesure où chacun tiendra bon, avec des

bonnes réactions, des bons sentiments et

l’assiduité dans des œuvres bonnes ?

En effet, ce sont ces choses qui font que

l’année est bonne et que la vie est belle,

malgré tout, pour ceux qui sont en Jésus-

Christ !

Un chant « d’autrefois » ne dit-il pas : Que la

vie est belle quand on est sauvé…

Pasteur Daniel Hébert

LA FIN DU MONDE EST' ELLE 

POUR DEMAIN ?